Matiu
Matiu vient de la Côte-Nord et fait partie de ces artistes à l’opposé des artistes à paillettes. Il fait dérailler sa voix brute tel un bois qu’on n’aurait pas sablé. Après avoir parcouru les routes du Québec afin de présenter son EP éponyme lancé au printemps 2017, Matiu revient en force avec son premier album Petikat qu’il présente lors de nombreux spectacles dans la province. Il se mérite d’ailleurs le prix d’artiste de la relève dans le cadre du Gala de musique autochtone Teweikan 2018 ainsi que spectacle de l’année et artiste de blues/rock de l’année en 2019. Ayant à cœur de conscientiser le monde, cet auteur-compositeur-interprète de la communauté de Mani-Utenam raconte ce qu’il voit dehors, où se situe ce qu’il aime appeler l’indien 2.0
Karen Pinette-Fontaine
Karen Pinette Fontaine est née le 5 janvier 1999 à Mani-utenam. Elle a participé à plusieurs films du Wapikoni en s’impliquant à l’étape du dérushage, du making of ou encore en assistant les cinéastes-mentors. En 2016, elle s’est initiée pour la première fois à la réalisation avec son court métrage Batailles qui fit le tour de la planète et remporta de nombreux prix. Karen est une personne aux multiples talents et passions. Elle a un intérêt particulier pour la danse, l’écriture et la musique. Karen réalise son quatrième film, Langue leçons, en 2019 en se tournant vers la réalité virtuelle.
Scott Pien-Picard
Scott-Pien Picard, né à Sept-Îles, est un auteur-compositeur innu de la communauté de Uashat Mak Maliotenam. Il compose en innu, sa langue maternelle. C’est vers l’âge de six ans qu’il débute la musique et qu’il commence à présenter quelques spectacles dans sa communauté. Inspiré par le groupe Maten ainsi que Kashtin lors de sa jeunesse c’est à ce moment-là qu’il commence à être passionné par la musique. Il participe à l’émission télévisée Le Rythme 3 à Montréal en 2015, dirigé par l’auteur-compositeur Samian, et participe à l’événement Nikamun Mamuitun (chansons rassembleuses), rassemblant Autochtones et Allochtones à Petite Vallée en 2017. Scott-Pien Picard est maintenant actif sur la scène musicale autochone et performe dans plusieurs communautés du Québec. Il a produit son premier album au studio Makusham de Maliotenam en collaboration avec Florent Vollant, Kim Fontaine, Ivan Boivin Flamand, Réjean Bouchard, Louis-Philippe Boivin ainsi que Mathieu Mckenzie.
Ivan Boivin
Auteur-compositeur-interprète, Ivan Boivin-Flamand s’est initié à la musique dès l’âge de cinq ans. Jeune adolescent, il a participé à quelques spectacles à Manawan lors d’événements communautaires. Il souhaite maintenant écrire des chansons pour son premier album. Sa musique et ses textes lui sont principalement inspirés par son petit frère Alex qu’il adore. Ivan joue d’ailleurs souvent de la musique pour apaiser son frère, quand ce n’est pas simplement pour s’amuser.
Marcie
Montréal est en cendres Après un premier album homonyme (2013) et plusieurs tournées à travers le Québec et l’Europe francophone, Marcie est de retour avec Montréal est en cendres, mini-album habilement coréalisé par Dany Placard et Louis-Philippe Gingras. D’une voix souple et claire, Marcie y aligne les mots avec une limpidité et une insouciance nouvelles, explorant avec justesse les nombreuses dualités qui dictent les mouvements du cœur. Comme le feu sait faire renaître l’abondance, Montréal est en cendres n’est pas une fin, mais un doux recommencement. C’est un territoire vaste et secret où, chaque jour, l’amour apprivoise la solitude, la beauté étonne par son mystère et Paris se surprend à rêver de Moscou. Finaliste du concours Les Francouvertes en 2013, Marcie a également remporté plusieurs prix lors de son passage au Festival en chanson de Petite-Vallée (2012). Elle a participé à de nombreux festivals et vitrines au Québec et à l’international, notamment les Francofolies de Montréal (2011, 2013), le Festival de la chanson de Tadoussac (2010, 2013) et les Francofolies de Spa (2014). Saguenéenne d’origine, Marcie habite Montréal depuis 2011. « Je serai chanteuse populaire ou j’entrerai au monastère, mon amour » – Marcie, Puisque
Cédrik St-Onge
Été 2015. Camp de la chanson à Petite-Vallée. Catherine Major et Jeff Moran donnent un atelier destiné au 14-17 ans. Parmi eux, un garçon silencieux. Comme un loup qui attend le bon moment pour qu’on sache qu’il est là. Comme s’il n’avait rien à prouver. Rien à apprendre et tout à donner.
C’est donc en Gaspésie que Moran a découvert Cédrik St-Onge, guitariste folk nuancé aux chansons imprégnées de présence silencieuse et habitée. Il devient son mentor, l’accompagne jour et nuit – un suivi constant depuis quatre ans.
Sous la supervision de Moran, l’artiste aussi jeune que musicalement mature passe du caveau à patates de la ferme familiale de Caplan, où il a enregistré ses premières pièces, au studio Dandurand avec Louis-Jean Cormier pour amener ces mêmes chansons jusqu’à vos oreilles – jusqu’à vos coeurs aussi. Le voilà qu’il signe seul en 2019 la réalisation de son premier album, Et si j’étais à des années-lumière.
Son premier EP Les yeux comme deux boussoles (2017) a été réalisé par Cormier avec Moran à la direction artistique. S’ajoutent à son CV artistique trois vidéoclips, une participation marquante au projet collectif Chansons rassembleuses | Nikamu mamuitun (une initiative du Festival en chanson de Petite-Vallée), un prix au Gala Culture Gaspésie, un passage en demi-finale au Festival international de la chanson de Granby ainsi que des présences sur scène en première partie de Charlotte Cardin et Vincent Vallières.
Chloé Lacasse
Chloé Lacasse est une autrice-compositrice et interprète francophone proposant une pop alternative contemporaine aux arrangements riches qui puise dans différents styles, comme la chanson, le folk, le classique et le rock ambiant.
Chloé Lacasse vient de faire paraître Les eaux claires et présentera le spectacle au Théâtre Espace Go du 12 au 17 oct prochain. Découvrez LUNES (2014), son album éponyme (2011) et son nouveau groupe CHANCES (2018 et 2021)
Joëlle Saint-Pierre
Originaire de Chicoutimi, Joëlle fait de la musique depuis pratiquement toujours et chante depuis quelques années des chansons qu’elle crée seule ou avec des amis. Oui, elle s’accompagne au vibraphone, oui avec quatre baguettes. Oui, c’est lourd. Non, elle n’aurait pas dû apprendre à jouer de la flûte à la place, même si elle respecte toutes les races et grosseurs d’instruments et que la musique est partout. Et oui, Joëlle rédige elle-même sa biographie en utilisant la troisième personne.
Après moult aventures, spectacles et voyages, un premier album paraît enfin le 11 septembre 2015. Il est le fruit d’un travail-pas-vrai-travail de plusieurs personnes gentilles, généreuses et douées : Stéphane Robitaille et Catherine Lalonde aux améliorations de paroles, Louis Dugal à l’ancienne complicité musicale, Daniel Gélinas au génie-spontané, Pietro Amato à la magie, Vincent Carré, Marc-André Landry, Stef Scheider, Alex Blais, Cédric Dind-Lavoie aux talents bruts, Francis Beaulieu au miracle sonore et Harris Newman à la geekness.
Si vous vous dites que vous avez peut-être déjà vu Joëlle quelque part, ce n’est probablement pas vrai. Mais ça se pourrait que vous l’ayiez vue au Québec aux Francouvertes, au Festival en chanson de Petite-Vallée, à la ChantEauFête de Charlevoix, au Festival de la chanson de Granby, à Ma Première Place des Arts, à Vue sur la relève, à Chante en Français, à Osheaga, aux Francofolies de Montréal, à Coup de coeur francophone ou en spectacle dans une petite salle alors que vous ne saviez pas qui c’était avant.
Si vous habitez les Europes et parlez français. il se peut également que vous l’ayiez vue à l’Estival, à Voix de fête, à Connexions Urbaines, au Chaînon Manquant ou dans une salle où vous ne saviez pas qui c’était avant, mais qu’étonnamment, comme un nombre surprenant d’Européens, vous avez décidé de laisser la télé se garder seule pour aller voir un spectacle avec des humains que vous ne connaissiez pas. (Joëlle fait dire qu’elle s’excuse d’amalgamer les Européens francophones comme ça dans un seul nom.)
En tant que musicienne, elle a collaboré/accompagné/partagé/joué sur différents projets dont ceux de Mathieu Lippé, Stéphane Robitaille, Marcie, Sarah Toussaint-Léveillé, Geneviève Morissette, Anthony Roussel, Guillaume d’Aou, Anique Granger, Chloé Lacasse et Isabelle Boulay, pour n’en nommer que quelques-uns.
Tout ça, ça donne quoi? Ça donne des chansons en français, un peu pop et ben douces. Ben douces. Un peu comme des bands avec des chanteuses de bossa ou de jazz doux, sans le jazz ni la bossa.
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Une évolution culturelle
La Slague a été créée dans les années soixante par le Centre des jeunes de Sudbury. Avec la renaissance de La Slague au Carrefour francophone, c’est une 3e génération de diffusion de saisons de spectacle de musique qui commence.