publié le 17 mars 2022
par Ariane Clément
Le vendredi 25 mars, P’tit Belliveau sera de passage à Sudbury! Le spectacle sera présenté à la Salle Trisac du Collège Boréal (21 Boulevard LaSalle).
Tu connais les tounes de P’tit Belliveau?
Du P’tit Belliveau, c’est wellment bon. Originaire de la Baie-Sainte-Marie, il philosophe comme pas un sur les petits bonheurs et les petits tracas du quotidien dans une langue agile et un langage d’aplomb qui enseignent à vivre. Il a son genre qui marche fort, une espèce de country-folk minimaliste qui ramène le feel des lecteurs de cassettes. C’est souriant, c’est intelligent et c’est surtout très accrocheur. Même si « mon drapeau acadjonne vient de Taiwan »!
Question de vous mettre l’eau à la bouche, on vous a déniché des fun facts qui sauront vous immerger dans l’univers particulier de P’tit Belliveau.
P’tit Belliveau a grandi dans une communauté francophone insulaire de la Baie-Ste-Marie en Nouvelle-Écosse, entourée d’anglophones. Porte-parole malgré lui de ce groupe minoritaire à qui on donne rarement un micro en dehors de ses murs, il expose une manière de penser douce devant les grandes problématiques sociales d’aujourd’hui. Les lacs, la pêche et la nature s’érigent ainsi au cœur de son inspiration. Son univers musical est un mélange de country, trad et électro, inspiré de la culture de son territoire d’origine.
Vous l’avez sûrement remarqué, P’tit Belliveau parle le chiac! Cette variété du français acadien qui entremêle français et anglais se retrouve dans toutes ces chansons et contribue à son style décalé. Au niveau de l’écriture, se poser dans un studio pour créer des textes, ce n’est pas vraiment son style. Tirant son inspiration du quotidien, c’est entre deux jobs de charpenterie ou lors d’une traversée en bateau qu’il trouve les thèmes de ses premières chansons. Depuis, il a essayé d’autres méthodes, comme lors d’une retraite d’écriture, entouré d’artistes comme lui, dans le cadre du Festival de la chanson de Tadoussac. Là-bas, il écrit quelques tounes plus « sérieuses », comme L’eau entre les doigts.
Son vrai nom est Jonah Richard Guimond, prénom qui a inspiré un de ses premiers projets musicaux, « JonahMeltWave ». Mais alors pourquoi P’tit Belliveau ? Sa mère et son grand-père sont des Belliveau, il a donc emprunté son nom d’artiste à son grand-père qu’il considère comme le Grand Belliveau. C’est d’ailleurs lui qui l’a inspiré à apprendre le banjo, instrument phare de son style musical, qu’on retrouve dans la plupart de ses titres!
Passionné par la musique depuis tout petit, il apprend très vite à jouer de la guitare, du ukulélé et du piano, en plus du banjo. Il apprend en grande partie par lui-même, car il ne veut pas jouer les tounes que les professeurs lui demandent. Multi-instrumentiste chevronné et visionnaire musical multidimensionnel, il fait ses preuves en enchaînant les hits. Parmi ceux-ci, Income Tax, dont il a lui-même réalisé le vidéoclip qui a atteint plus de 300 000 visionnements sur YouTube et est couronné par une nomination aux Prix de la chanson SOCAN (2021).
En 2019, il est finaliste des Francouvertes, une des vitrines majeures de la scène musicale francophone québécoise émergente. Son inscription s’est faite un peu au hasard, car il n’avait jamais entendu parler de la compétition. D’où il vient, la culture québécoise s’apparente à celle d’un pays étranger, lointaine et inconnue. Malgré tout, il relève le défi, et se glisse jusqu’en finale! Depuis, il va de succès en succès avec de nombreux prix et nominations, comme le prix de l’Album/EP hors-Québec pour … chante Baptiste aux GAMIQ (2021), le Félix pour Réalisation de disque de l’année au Gala de l’ADISQ (2020) et bien d’autres.
Watchez out, P’tit Belliveau lance son deuxième album complet, Un homme et son piano, le 1er avril 2022! Précommandez-le par ici!
See you there, YES SIR!