publié le 2 avril 2019
par Jeffrey Kambou
Personne ne fait de la musique comme lui. Ses arrangements sont riches et orchestraux, sa voix est superbe, ses mélodies sont originales et pourtant ses paroles sont facile d’approche.
Ayant livré en trois ans trois albums encensés par tous, il a le ciel sous ses ailes et plus rien ne l’arrête. Ce n’est pas pour rien que la Slague l’a choisi comme tête d’affiche de la Nuit émergente. Voici six petites petites choses à savoir de ce très grand artiste.
Philippe Brach est assurément un des artistes francophones les plus intéressants de l’heure. Du haut de sa fin de vingtaine, son répertoire est déjà riche et unique en son genre. Son dernier album, Le silence des troupeaux, est truffé de perles musicales.
Son tout contraire, c’est l’ordinaire. Il peut monter sur scène déguisé en magicien prénommé Steve ou accompagné d’un orchestre symphonique, quand ce n’est pas Daniel Bélanger qui sort de nulle part pour l’accompagner.
L’art est son terrain de jeu. Ça se voit tant sur scène que dans son marketing. C’est une boule de talent imprévisible. On ne sait jamais à quoi s’attendre. Mais on sait qu’on va aimer ça!
Ses albums se succèdent à vitesse grand V et pourtant, ce n’est que le début. Il a gagné le prix de la chanson de l’année de la SOCAN en 2013. Il a gagné à « Ma première place des arts » et au festival des Francouvertes en 2014. Il a gagné le prix de la révélation de l’année de l’ADISQ en 2015. Il gagné les prix du meilleur spectacle et de l’auteur-compositeur-interprète de l’année pour son spectacle Le silence des troupeaux en 2018. Le gars sait ce qu’il fait.
Philippe Brach aime partager son art. En plus de voyager aux quatre coins du Canada, il a fait une prestation musicale lors de son voyage de deux mois au Pakistan. Il a joué devant les détenus dans des prisons au Québec. Il aime offrir l’art à ceux qui n’y ont pas toujours accès. Il aime explorer et vivre du neuf.
S’il y a une idée de fond dans son dernier album, c’est de s’ouvrir aux autres et aux idées. Son propos est personnel et baigne dans l’air du temps. Il parle d’amour et de peine d’amour, de médias sociaux et de guerre en temps apocalyptique. À travers tout ça se trouve son adaptation de la chanson Grandma’s Hands de Bill Withers.
Quel Philippe Brach verrons-nous à Sudbury? On ne le sait pas! Soyez à la Nuit émergente le 22 mars au Collège Boréal et vous le saurez en même temps que nous. Chose certaine, vous direz le lendemain « C’était le meilleur spectacle ever!».